Portage salarial ou auto entrepreneur, quelles différences ?

 

 

 

 

Beaucoup de travailleurs indépendants font la confusion entre le portage salarial et l’auto-entreprenariat. Si vous faites partie de ce lot, voici tout ce que vous devez savoir sur le sujet.

Qu’est-ce que le portage salarial ?

Le portage salarial est un système qui implique trois participants. Il y a d’une part l’entreprise de portage, le client d’autre part et enfin de travailleur indépendant. L’entreprise signe un contrat de portage avec le client. Ensuite, elle signe un autre contrat de travail avec l’indépendant. Elle prend donc le marché au niveau des clients et l’indépendant les réalise moyennant un salaire à chaque fin du mois.

L’auto-entreprenariat : de quoi s’agit-il ?

L’auto-entrepreneur est une personne physique qui propose ses services à une entreprise moyennant une rémunération en fonction du service fourni. Il ne reçoit donc pas de salaire, car il est payé en fonction de sa prestation.

Quelle différence entre le portage salarial et l’auto-entreprenariat ?

Après les définitions, une chose est très remarquable. Il s’agit du système de paiement des deux types de travailleurs. En effet, en portage, vous aurez droit à un salaire qui est une source de revenu sûr pour vous. Cependant, si vous êtes auto-entrepreneur, vous serez payé seulement lorsque vous donnez des prestations. Il s’agit de la grande différence entre les deux systèmes de travail.

Quels sont les avantages de l’auto-entrepreneur ?

L’Auto-entreprise permet de créer rapidement une activité professionnelle indépendante, sans prendre de risques ni en terme d’argent, ni en terme de temps.
L’auto-entrepreneur peut bénéficier de l’ACCRE, qui lui permet une exonération partielle des charges sociales pendant un an.
Les avantages du statut de l’auto-entrepreneur sont les suivants :

  • Le régime de l’auto-entrepreneur est ouvert à tous : étudiants, salariés, retraités ou chômeurs.
  • Le statut de l’auto-entrepreneur est simple et pratique.
  • L’auto-entreprise est facile à créer : il n’y a pas de démarches administratives compliquées ni de coûts.
  • L’auto-entreprise peut se cumuler avec un autre statut : salarié, chômeur ou retraité. Il est également possible de passer d’une activité salariée à une activité de travailleur indépendant
    sous le statut d’auto-entrepreneur.
  • L’auto-entrepreneur n’est pas soumis à la TVA : il ne facture donc pas de TVA et n’a donc pas de déclarations à faire.
  • L’auto-entrepreneur n’est pas soumis au régime social des indépendants : il ne cotise pas à un régime de retraite. Il ne bénéficie donc pas de droits à la retraite (mais peut tout de même
    bénéficier du régime micro-social).
  • L’auto-entrepreneur est soumis à des charges sociales réduites.

Pour bénéficier du statut de l’auto-entrepreneur, il faut :

  • Être majeur ou émancipé,
  • Être français ou ressortissant d’un pays de l’Espace économique européen, d’Islande, de Norvège ou de Suisse.
  • Exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale non réglementée.
  • Ne pas être en faillite personnelle, ne pas avoir été condamné pour une infraction de type fraude fiscale.